Chaque personne naît avec un mode de fonctionnement préférentiel qui lui permet de faire les choses de façon naturelle et sans effort. C’est ce que nous pouvons considérer comme ses points forts.

Ce mode de fonctionnement est ancré en nous de façon inné !

Plus nous utilisons ce mode de fonctionnement, en nous appuyant sur nos points forts, plus nous allons pouvoir développer et acquérir des compétences que nous n’avions pas auparavant.

Mais résumer ce que nous sommes à un profil ou un mode de fonctionnement préférentiel serait une grave erreur !

Aujourd’hui, beaucoup de tests de personnalité arrivent à faire ressortir ce mode de fonctionnement préférentiel avec plus ou moins de succès et de marge d’erreur, car la plupart font appel au cognitif. Cependant, aucun test ne permet, à ma connaissance, d’en définir une dynamique contextuelle.

Les co-fondateurs de l’approche ActionTypes®, Bertrand Théraulaz et Ralph Hippolyte, ont découvert que les préférences cérébrales étaient intimement liées aux préférences motrices. Chaque chaine musculaire est associée à une partie de notre cerveau. Si nous avons une préférence pour utiliser une certaine chaine musculaire, nous aurons une préférence cognitive pour utiliser la zone du cerveau qui y est associée.

Ils ont constaté, grâce à cette approche motrice, que nous ne pouvions pas résumer un profil à un seul mode de fonctionnement mais à une dynamique donnant accès à 4 modes de fonctionnement selon le contexte :

• Un mode fonctionnement préférentiel : naturel, sans effort que nous utilisons généralement 80% du temps.

• Un mode fonctionnement de récupération ou d’intégration : c’est une ressource qui nous permet de voir les choses sous un autre angle, en utilisant une autre entrée du cerveau, permettant ainsi que l’entrée principale se repose.

• Deux modes de fonctionnement de « soutien » : ce sont des modes de fonctionnement permettant d’aller chercher de nouvelles solutions lorsque notre cerveau ne trouve pas de solution à partir des deux modes de fonctionnement précédents. Bien qu’il puissent être très efficace ponctuellement, ceux-ci consomment beaucoup d’énergie sur du moyen/long terme, et comme nous ne les maitrisons pas très bien ils s’expriment souvent de manière excessive. Vous voyez de quoi je parle ! Ce sont d’ailleurs généralement ces modes de fonctionnement qui sont responsable du burn-out.

Chaque individu a donc accès à une dynamique de profil qui, en situation normale, va naviguer entre les deux premiers mode de fonctionnement. 

Imaginez faire du sport et utiliser en permanence une de vos chaines musculaires préférentielles. A votre avis, quel serait le résultat ? Une sur-sollicitation de cette chaine et donc une blessure !

C’est là toute l’intelligence de notre corps ! Lorsque qu’une chaine musculaire est trop sollicitée, notre corps va passer le relais à la chaine musculaire opposée le temps que notre chaine préférentielle récupère ! Logique non ?

Et bien il en est de même d’un point de vue cognitif ! Lorsque vous sur-sollicitez votre mode de fonctionnement cérébral préférentiel, vous allez basculer dans un mode opposé.

Le moteur étant lié au cérébrale et inversement, la bascule de l’un entrainera la bascule de l’autre.

Et oui, avez-vous déjà remarqué que lorsque vous êtes un peu fatigué, vous arriviez à faire des choses qu’il vous est difficile de faire habituellement ? Et qui plus est, vous aide à récupérer !

Alors arrêtons de mettre les personnes dans des cases mais aidons-les à révéler tout leur potentiel car :

Notre corps est plein de ressources inexploitées !!!